Une soirée en compagnie de Hugues Lethierry et Irène Petreira pour Hipparchia mon amour ! (éd. petit pavé) et Thierry Horguelin pour Alphabétiques (L’herbe qui tremble).
Infréquentable ? Au sens où, avec elle, la « marge » s’installe au centre, car elle fait de son corps le théâtre de la vérité en acte. La griserie de penser contre la grisaille du quotidien. Le bûcher des vanités machistes !
Alphabétiques est un abécédaire oulipien.
Vingt-six variations sur un même thème. Une lamentable histoire de drague : A désire ardemment suborner B ; B proteste avec énergie ; C intervient et ratatine A. Vingt-six tautogrammes, un par lettre de l’alphabet. Mais qu’est-ce donc qu’un tautogramme ? Un tautogramme est un texte dont tous les mots commencent par la même lettre. Dans Alphabétiques, tous les mots du premier récit commencent par A, tous ceux du deuxième par B, et ainsi de suite jusqu’à Z.
Les auteurs :
Né à Montréal, Thierry Horguelin vit à Liège. Il est l’auteur de recueils de nouvelles et de proses brèves parus aux éditions L’Oie de Cravan (le Voyageur de la nuit, la Nuit sans fin et Choses vues) et tient la rubrique des jeux dans le journal intermittent le Bathyscaphe. La Nuit sans fin a reçu le prix Frans De Wever de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Blog : locus-solus-fr.net.
Né à Liège, Mathieu Labaye dessine depuis son plus jeune âge. Après s’être intéressé à l’architecture, l’illustration et la bande dessinée, il s’est orienté vers le cinéma d’animation. Il est l’auteur de deux courts métrages produits par Camera-etc, Orgesticulanismus et Le Labyrinthe.